ENTRE TERRE ET CIEL en NAMIBIE

"Le pays Himba"

Réalisé par Jean-Philippe Pons Malartre

Résumé du film :

Pour cette nouvelle aventure Entre Terre et Ciel, Sébastien Lafont nous emmène en Namibie, pays d’Afrique Australe grand comme 2 fois la France qui ne compte que 2 millions d’habitants ! Son périple démarre aux côtés des Topnaars, une petite ethnie qui survit tant bien que mal dans le Namib : le plus vieux désert du monde ! Sébastien met ensuite le cap au nord en direction du Kaokoland, la terre des Himbas à la peau rouge qui résistent farouchement aux intrusions du monde moderne.

Conseils en vrac :

Il peut faire très froid dans le désert au petit matin, n’oubliez pas votre laine polaire, votre bonnet et vos chaussettes en laine. Végétariens d’abstenir : la Namibie c’est l’autre pays du bœuf et les légumes sont juste là pour faire joli autour du steak de 500g ! Si vous souhaitez découvrir la Namibie comme moi…Entre Terre et Ciel, je vous recommande fortement la compagnie Damarana ! Cette société fondée par un couple de français adorables propose des safaris en ballon à la carte. Plus d’infos sur leur site internet : www.damarana.com

Les Topnaars : un peuple oublié

Ils sont l’un des premiers peuples d’Afrique, leur territoire court le long du Namib : le plus vieux désert du monde mais leur existence est comptée. Autrefois, ils cultivaient des champs le long de la rivière Kuiseb et s’occupaient de leurs troupeaux de chèvres. Aujourd’hui ils n’ont plus le droit de puiser les eaux souterraines de la rivière et doivent acheter l’eau qu’ils consomment à la compagnie nationale de l’eau. Moralité : ils n’ont plus de cultures et plus de troupeaux. Ils dépendent aujourd’hui exclusivement d’un melon qui pousse au pied des dunes : le Nara. Et les Topnaars ressentent donc les effets des bouleversements du climat un peu plus que les autres. Après une saison des pluies catastrophique, ils savent que la saison des melons va être médiocre. Dans l’indifférence générale cette ethnie attachante survit tant bien que mal et subit son destin en courbant l’échine.

Mark Dürr : pilote de ballon, amoureux du désert, défenseur des oiseaux…

Mark m’a accompagné dans ce périple à travers la Namibie qu’il connaît comme sa poche. Dés qu’il a un moment de libre, il part marcher dans le désert à la recherche de serpents, d’insectes et de vie sauvage en général ! Attention quand il est au volant, il n’hésite pas à freiner des deux pieds pour éviter un oiseau qui passerait un peu trop près des roues ! Le genre de personnage que je ne suis pas prêt d’oublier…

Twyfelfontein : il était une fois les bushmen…

Récemment classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, le site de Twyfelfontein le mérite amplement ! Les bushmen, peuple de chasseurs cueilleurs, ont laissé dans la pierre des milliers de gravures quand ils vivaient dans le Damaraland, il y a plusieurs milliers d’années ! Les scènes sont surréalistes : des gazelles dansantes et des cartes de chasse, témoignent de l’abondance du gibier de l’époque. Aujourd’hui les Damaras qui vivent dans la région se sont reconverti dans l’élevage et le tourisme.

Tjana Gombé : un chef Himba très partageur !

Vous avez sûrement rencontré des peuples généreux mais les Himbas sont les champions du monde de l’hospitalité ! Alors que je viens de rencontrer Tjana Gombé depuis 20 minutes, il me propose de coucher avec sa deuxième femme le soir même ! Et là je dis : sympa ! C’est pas en France qu’on se verrait proposer une place au chaud dans la chambre de madame alors qu’on s’invite à l’improviste! En même temps je me dis que c’est moins facile de partager sa femme quand on a en qu’une seule ! Tjana Gombé en a trois. Je vous laisse découvrir ma réponse embarrassée dans le film...

Chutes d’Epupa : un sanctuaire menacé

Les chutes d’Epupa sont sacrées pour les Himbas de la région qui y enterrent leurs prestigieux ancêtres depuis toujours. Situées à la frontière entre la Namibie et l’Angola, ces chutes ont été choisies pour y construire un barrage hydroélectrique qui fournirait de l’électricité aux deux pays qui en ont grand besoin. Les Himbas sont bien sûre opposés à ce projet et Kapika, leur grand chef a même récemment été invité en Allemagne pour défendre sa cause. Pour l’instant, son lobbying semble porter ses fruits puisque le projet de barrage est au point mort…to be continued !